Vodéa s'intéresse au métro et aux drones

La société imagine des projets de vidéo embarquée pour les avions.

Prenez les huit caméras embarquées d'un avion de chasse Rafale et comprimez-en les images pour atteindre une qualité DVD, facilement archivable... C'est la technologie développée par la société toulousaine Vodéa. Ses ingénieurs ont commencé à travailler avec l'armée, en fournissant des équipements résistants aux contraintes des missions en vols. Ils ont depuis perfectionné leur offre, avec la gestion d'images haute définition, comparables à celles de la nouvelle télévision numérique terrestre grand public.

partenariat avec Sagem

Ce système, Vodéa le développe pour d'autres engins que l'avion de chasse. Des négociations sont en cours pour en équiper les rames de métro automatiques de certains constructeurs. Et l'entreprise a signé, fin 2008, un partenariat avec Sagem pour proposer un système compatible avec les normes militaires des drones. « De plus en plus, nos clients veulent que les machines soient inter-opérables entre elles pour une meilleure communication, explique Gilles Leroy, directeur commercial de Vodéa. Nous travaillons donc sur un produit spécifique, qui devrait sortir en mai. »

En attendant, Vodéa s'implique aussi dans le projet Fast ? labellisé par le pôle de compétitivité Aerospace Valley ? sur les télécommunications avions?sol. Celui-ci permettra, grâce à une antenne spéciale, d'avoir du très haut débit dans les avions. Objectif : faire de la vidéo-surveillance, de la télé-médecine ou encore de la téléphonie en plein vol. Vodéa présentera ses nouvelles technologies au salon du Bourget, en juin prochain. Elle anticipe un chiffre d'affaires de 650.000 euros pour douze personnes en 2009.

Martin Venzal, à Toulouse

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