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La marine canadienne vient de recevoir 50 boîtiers de sonars pour ses navires militaires. Leur provenance ? Lannion. La Société Trégorroise de Mécanique de Précision (STMP) a exécuté ce contrat de 50.000 euros pour le compte de Marpor Lorient, elle-même en lien avec les Canadiens. « Ce type de contrat suppose une technicité très forte acquise au fil de nos expériences », explique Jean-Pierre Lanneau, le dirigeant de STMP. Il commence seul son activité en 2006. Aujourd'hui, 6 salariés l'accompagnent. Le chiffre d'affaires a grimpé de 250.000 euros la première année à 700.000 euros pour 2008. « Nous travaillons beaucoup pour ECA-Faros en produisant les faces avant des simulateurs aéronautiques et routiers ou encore avec le CNRS », indique le PDG.

Pour assurer la croissance de son entreprise, il a investi 200.000 euros dans un tour à commande numérique pour produire de plus grandes séries. « Nous cherchons à nous ouvrir à de nouveaux marchés, celui du médical par exemple avec la fabrication de certaines pièces de défibrillateur. » Jean-Pierre Lanneau compte sur le secteur de la pêche pour lequel il fabrique des capteurs capables de connaître le tonnage d'animaux capturé voire de déterminer la présence de bancs de poissons grâce à leur GPS et leur sonar intégré. Ces innovations devraient se développer dans un contexte de raréfaction de la ressource. Mikaël Cabon, à Lannion