Les convertibles « monde » tirent leur épingle du jeu

Le marché des obligations convertibles françaises, considéré comme cher après la hausse de 1996, était devenu « dur à travailler » au premier semestre. D'ailleurs il s'est révélé l'un des moins performants d'Europe. Les Sicav de convertibles françaises ont donc dû laisser le devant de la scène aux Sicav investies à l'étranger. Celles qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu sont CPR Capital Expansion (+ 9,5 %) de CPR Gestion et Cyril Convertibles (+ 8,31 %) de Cyril Finances. A l'international, le choix de la devise a joué un rôle important. Le marché japonais, par exemple, n'a pas fait grand-chose, mais le yen s'est apprécié d'une quinzaine de pour-cent. En y ajoutant un bon positionnement sur des valeurs qui se sont très bien comportées, comme les grandes électroniques, il était possible d'obtenir de très bons résultats. C'est le cas de NRG-Convertibles de Nomura, qui a bénéficié de sa concentration sur le Japon. De même, Convertibles Monde de la Banque Vernes a bénéficié de sa forte exposition (40 %) sur le marché nippon, « ce qui a permis de contrebalancer l'absence sur les Etats-Unis », indique Claude Steegmann, son gestionnaire. Un bon choix de titres européens a également payé. En revanche, l'obligation de détenir 30 % minimum en France a freiné l'élan de la Sicav. n
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