Débusquer le bon gestionnaire : c'est essentiel, car de lui dépendent la rentabilité et le rendement de votre investissement. Pour tout savoir, rien de mieux que de visiter une résidence en cours d'exploitation. Et interroger les locataires en place pour savoir ce qui va ou ne va pas. Les occupants sont souvent les meilleurs informateurs ! Autre piste à explorer : le site Internet du promoteur/gestionnaire qui, dans certains cas, présente des témoignages de locataires. Attention aux frais d'entretien qui peuvent être conséquents dans des résidences déjà anciennes.Opter pour des surfaces raisonnables : à moins de 20 m2, un étudiant risque de se sentir à l'étroit. A contrario, si vous optez pour une grande surface, il peut s'y sentir perdu, et il n'aura de toute façon pas forcément le budget disponible. Sauf à opter pour une colocation, un système qui au passage représente une sorte de "partage des risques" du point de vue du loueur...Choisir le bon emplacement : partant du principe que les étudiants aiment le mouvement, mieux vaut privilégier une localisation de centre-ville ou, à défaut, une périphérie proche, si possible avec des infrastructures sportives et bien desservie. Car votre locataire passera aussi une bonne partie de son temps... dans les amphithéâtres : il faut donc veiller à l'existence d'une desserte de transport en commun adéquate vers le lieu de ses études. Le site idéal est une petite ville qui vient de se doter d'un pôle universitaire, ou un campus qui connaît un fort développement et dont l'offre existante en logements pour étudiants reste limitée. Attention : certains professionnels inondent le marché sans tenir compte des besoins et des réalités locales !Imaginer y vivre : demandez-vous si votre propre enfant souhaiterait vivre dans l'appartement que vous envisagez de louer, dans le quartier qui vous est proposé. En cas de doute ou de réponse négative, mieux vaut abandonner l'investissement.Ne pas se focaliser sur le montant du loyer : mieux vaut louer dans les fourchettes basses des prix du marché, sans être gourmand, car les étudiants savent tirer profit des "bons tuyaux" et se repasser les bonnes adresses... celles qui ne posent jamais de problèmes au loueur.D. de N.

latribune.fr

26 Sept 2008, 0:46

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