Interrogé sur France 2, Éric Besson place à nouveau la question de la TVA sociale sous les feux de l'actualité. Pour le secrétaire d'État chargé de la Prospective, d'ici dix à quinze ans, la fiscalisation de la protection sociale est " inéluctable " . À l'appui de son argumentation, l'ancien dirigeant socialiste a donné l'exemple des pays d'Europe du Nord " très compétitifs, très ouverts et [disposant d'] un très haut niveau de protection sociale " et finançant celle-ci non pas sur une cotisation assise sur les salaires mais sur les impôts et les taxes. Éric Besson a rappelé que le président de la République lui avait demandé de réfléchir " sur l'ensemble des prélèvements obligatoires " et pas seulement sur la TVA sociale. Néanmoins, il a précisé que cette question sera " l'un des débats du printemps" et qu'à cette période seront connus " les arbitrages du président de la République et du Premier ministre sur la TVA sociale ". Pour le Parti socialiste, en annonçant un arbitrage sur cette question au printemps, Éric Besson " veut préparer les esprits aux mauvaises surprises que le gouvernement réserve aux Français dès après les élections municipales ".
Besson remet la TVA sociale sur le tapis
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