Le mea culpa de la Société Générale

La Société Généralecute; Générale est au centre d'une nouvelle tourmente. Face aux craintes persistantes sur ses expositions à risque, elle a voulu rassurer les marchés hier en levant un coin du voile sur ses résultats du premier trimestre, attendus le 7 mai. Si l'ensemble des activités subit l'impact de la crise, les indications données laissent espérer un résultat autour de l'équilibre entre janvier et mars. La banque a notamment détaillé son exposition en Europe de l'Est, et assuré que les dépréciations d'actifs resteraient à un niveau « gérable ». Hier, dans un forum électronique interne, le directeur général Frédéric Oudéa a reconnu avoir commis une erreur d'appréciation lors de l'attribution des stock-options par le conseil d'administration de la Société Généralecute; Générale. Il estime qu'il aurait dû anticiper la réaction de l'opinion publique à cette polémique. Le dirigeant s'est toutefois défendu de n'avoir pensé qu'à s'enrichir et réitère sa confiance dans la banque.Par ailleurs, la polémique sur la rémunération des dirigeants a rebondi avec la publication des détails de la retraite dont bénéficiera le président de la Société Généralecute; Générale. Selon la banque, Daniel Bouton recevra 730.000 euros par an, grâce au régime réservé aux cadres de direction du groupe. Cette annonce a fait réagir les politiques, qui dénoncent ce type de « retraites chapeau ». Des régimes qui ont de moins en moins le vent en poupe dans les entreprises. pages 6 et 22
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