je viens à Davos depuis plusieurs années, avec plusieurs objectifs. D'abord, rencontrer des partenaires et des clients?: cette réunion est à ce titre très pratique, car elle est un lieu de rendez-vous devenus rituels, évitant de faire plusieurs fois le tour de la Terre?! Deuxièmement, elle permet de partager des points de vue. Enfin elle offre, à travers ses 200 sessions, une très grande diversité d'approches sur les sujets. Évidemment, la crise financière a dominé dans les conversations. Mais face au désespoir, Davos a aussi été le cadre d'une réflexion sur les prochaines dynamiques, comme par exemple l'environnement. Les politiques se rendent compte qu'il leur faut ­s'emparer de sujets positifs et se projeter dans le fu­tur. Or l'environnement constitue un moteur majeur pour créer une dynamique nouvelle dans nos économies?: c'est une bonne façon de sortir par le haut. Une étape clé sera la conférence de Copenhague, en décembre prochain. Il faudra que ce rendez-vous débouche sur des promesses concrètes et chiffrées, comme, par exemple, mettre un prix sur le CO2. Sinon, je ne vois pas comment les ruptures technologiques, indispensables pour répondre au défi environnemental, se feront. Copenhague doit donc porter cette promesse, afin d'attirer des capitaux.

latribune.fr

13 Févr 2009, 1:29

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