Les assureurs s'engagent à accélérer l'indemnisation

Le coût de la tempête Klaus dans le sud-ouest de la France a été réévalué entre 1 milliard et 1,4 milliard d'euros par les assureurs. Réunis hier à Bercy par Christine Lagarde, ministre de l'Économie, ils ont estimé entre 400?000 et 600?000 le nombre de sinistres. « Nous avons déjà enregistré près de 400?000 déclarations », a affirmé Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA). Groupama à lui seul en totalise 73?000 pour un coût estimé à 250 millions d'euros et la Macif 28?000. La ministre s'est félicitée des initiatives prises par les assureurs sur la suppression de l'expertise pour les sinistres de moins de 2.000 euros et le report de la date limite de déclaration au 28 février. « Les assureurs s'engagent aujourd'hui à régler dans les trois mois les dossiers des particuliers inférieurs à 2.000 euros », soit plus de 80 % des cas, a-t-elle ajouté. Elle a par ailleurs demandé au secrétaire d'État chargé du Commerce et de l'Artisanat, Hervé Novelli, de « mobiliser les chambres de métiers ». L'idée est d'inciter les artisans d'autres régions à se déplacer pour accélérer les réparations. « Les assureurs ont accepté le principe d'une surcote des travaux due à la rareté des entreprises », a affirmé Yann Boaretto, le M. Assurance chargé de coordonner l'action locale. Les assureurs ne devraient pas être trop durement affectés par cette tempête car, après l'expérience de 1999, ils ont « amélioré leur réassurance », selon Gérard Andreck, président du Gema, le groupement des mutuelles d'assurances. Séverine Sollie
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