À l'heure où tous les projecteurs sont braqués sur le Tournoi des VI Nations, une autre compétition s'apprête à faire vibrer le monde de l'ovalie. Il s'agit de la Coupe du monde de rugby à VII. Pour cette cinquième édition qui débute demain à Dubaï pour se terminer samedi, Thierry Janeczek, le coach de l'équipe de France, a convoqué douze joueurs. Parmi eux, neuf évoluent dans le Top 14.C'est le cas de l'ailier international clermontois Julien Malzieu. « Même si ce n'est pas le même style de jeu qu'au rugby à XV, le changement entre les deux se fait assez facilement », assure le colosse de 25 ans. Malgré un calendrier démentiel, il a absolument tenu à faire le long déplacement pour participer à ce tournoi. « Je dois beaucoup au rugby à VII. C'est ce qui m'a permis d'évoluer au plus haut niveau et d'atteindre l'équipe de France très rapidement », explique celui qui était déjà présent à Hong Kong, lors de la précédente édition. Depuis son arrivée dimanche sous la chaleur émiratie, le dépaysement est une nouvelle fois au rendez-vous. « C'est impressionnant d'arriver dans un endroit comme celui-là. On en profite tous les jours. Lors des entraînements, on est très sérieux. Après on a des moments de détente où on peut découvrir tout ce qu'il y a autour », apprécie le trois-quarts aile du XV de France.Titulaire dans les rangs tricolores vendredi dernier au cours de la superbe victoire face au pays de Galles, Malzieu est conscient que sa présence dans le golfe Persique peut le pénaliser à une semaine d'affronter les Anglais à Twickenham. « Les entraîneurs ont dit qu'il y aurait des changements. On verra le groupe qui sera annoncé [aujourd'hui, Ndlr]. Je ne me mets pas dans la tête que j'y serai, comme ça, je ne serai pas déçu », concède le natif du Puy-en-Velay. Pour l'heure, il est pleinement concentré sur ses trois jours de Coupe du monde. « On va se serrer les coudes avec le peu de moyens qu'on a à notre disposition. On va essayer de sortir de beaux matchs et de figurer au mieux », promet-il. La tâche s'annonce compliquée face aux Fidjiens, tenants du titre et présents dans la même poule que les Français. Mais peu importe. Depuis que Clermont a accepté de le libérer, Malzieu n'a qu'une idée en tête : faire honneur à son autre maillot bleu.Alexandre Jaqu

latribune.fr

16 Mars 2009, 1:30

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