Sept ans après avoir pris la tête du réassureur Scor au bord de l'effondrement, l'ancien numéro 2 du Medef et président de la Fédération des assureurs n'est pas peu fier de son bilan. Certes, le premier trimestre s'est terminé avec un résultat net de 93 millions d'euros, en recul de 30 %, en raison de dépréciations d'actifs et du coût des catastrophes naturelles. Mais l'activité s'est révélée très soutenue avec une hausse de 15,4 % du chiffre d'affaires, signe que Denis Kessler a fait revenir la confiance. Ce professeur d'économie, libéral convaincu et adepte de la destruction créatrice de Schumpeter, a fait d'une société moribonde un groupe mondial qui a doublé de taille en deux ans et s'apprête à une expansion rapide. Devenu patron sur le tard, il a mis en pratique son savoir pour prendre les mesures anticrise au bon moment.

latribune.fr

18 Mai 2009, 1:41

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