L'Europe joue « petit bras »

Les ministres des Finances européens sont parvenus péniblement à s'entendre mardi dernier sur un plan de relance de 200 milliards d'euros, comme le réclamait le président de la Commission. Mais les efforts des 27 manquent singulièrement de coordination, Gordon Brown ayant été pour le Royaume-Uni l'un des premiers dirigeants à s'engager, avec un plan d'allégements fiscaux de 19 milliards d'euros, tandis qu'Angela Merkel refuse toujours d'aller au-delà d'une enveloppe de 32 milliards d'euros. Au total, l'Europe joue « petit bras » avec un effort cantonné à 1,5 % du PIB européen. Aux États-Unis, la volonté du président élu de procéder à un plan de relance massif de 800 milliards de dollars (soit presque 5 points du PIB) reçoit l'approbation de 58 % des Américains. Ailleurs, la relance est aussi devenue inévitable, comme en témoigne l'annonce par le gouvernement chinois d'un plan de 586 milliards de dollars.+BSD++Ne Pas Supprime
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