Aides pour relancer les ventes

++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++Nicolas Sarkozy doit dévoiler aujourd'hui son plan anticrise à Douai (Nord), où est implantée l'une des usines de Renault qui fabrique le célèbre monospace Scénic. Tout un symbole. Le président de la République devrait notamment annoncer une « prime à la casse » plus généreuse, pour tenter de r elancer les ventes. En échange de l'achat d'une voiture neuve. La prime est aujourd'hui de 300 euros à peine pour la mise à la casse d'un véhicule de plus de 15 ans. Le montant pourrait être porté à 1.000 euros et le gouvernement envisagerait d'abaisser à 12 ans, voire à 10 l'âge des véhicules donnant droit à cette prime.Quelques constructeurs ont anticipé cette mesure. Citroën offre ainsi déjà des aides à la reprise sur pratiquement toute la gamme « Airdream » (faibles rejets de CO2). Le véhicule à reprendre doit avoir moins de 8 ans, pour une prime de 500 à 800 euros.effets perversLes primes à la casse, que l'on a déjà vue à l'?uvre sous les gouvernements Balladur et Juppé dans les années 1990, peuvent doper provisoirement le marché. Mais elles entraînent à moyen terme des effets pervers tels qu'une rechute des ventes. « Ce genre de prime, c'est bien quand il y a une petite baisse » des ventes, a souligné d'ailleurs hier sur RMC Jacques Attali, qui a présidé ces derniers mois la commission pour la libération de la croissance créée par le chef de l'État. « Or, le secteur s'attend plutôt à une baisse de l'ordre de 20 % à 30 %. »Par ailleurs, des avances remboursables pourraient être consenties par l'État afin d'aider les constructeurs à financer les dépenses engagées en recherche et développement pour des véhicules plus « propres ».À l'Élysée, comme à Matignon ou à Bercy, les représentants des constructeurs automobiles français ont été reçus à plusieurs reprises. « Nous avons le sentiment d'avoir été compris par les pouvoirs publics. Nous demandons une aide pour nous aider à surmonter cette mauvaise passe », nous expliquait-on hier chez PSA.Le marché automobile français a bien résisté sur les premiers mois de 2008. Mais il s'est retourné à la fin de l'été. Les immatriculations ont chuté de 14 % en novembre (à données brutes). Le marché français n'absorbe toutefois qu'un peu plus de 20 % des ventes de PSA. A.-G. V.
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