Dures négociations avec l'état

« Les négociations de PSA avec les pouvoirs publics sur le plan d'aides à l'industrie automobile sont dures », explique un proche du dossier. « Ces derniers jours, les discussions sont entrées dans leur phase intensive. On y passe des journées entières », souligne notre informateur. Christian Streiff, le président de PSA, négocie en direct. Mais il n'est pas le seul. Isabel Marey-Semper, directrice financière du groupe, lutte pied à pied sur les taux des crédits bonifiés et Jean-Christophe Quemard, directeur des achats, défend la vision du groupe sur les relations avec les fournisseurs. Il est notamment en butte aux exigences des pouvoirs publics concernant les achats de composants en France. Jean-Claude Hanus, directeur juridique et responsable des relations institutionnelles, prend également une part importante à ces négociations.Société entièrement privée à capital familial, PSA rechigne à prendre les engagements que réclame le gouvernement en contrepartie de ses mesures de soutien. L'Élysée veut notamment que les constructeurs promettent de sauvegarder l'emploi dans l'Hexagone et de ne pas délocaliser. Carlos Ghosn, PDG de Renault, a accepté ces conditions. Mais il est vrai que l'État détient 15 % de son capital (comme Nissan). A.-G. V.
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