Même s'il est en partie la photographie de prises de commandes passées, l'exercice 2008 de Vinci (+ 8,3 % de hausse du bénéfice opérationnel) atteste de la pertinence de son modèle économique. Vinci profite de la récurrence des concessions autoroutières et de parking, dont le résultat opérationnel a crû de 12,3 % (la hausse des péages ayant compensé la baisse du trafic autoroutier) et des flux de petits et grands chantiers de bâtiment et de génie civil, lancés au plan local, national ou international. Vinci a mieux résisté qu'Eiffage, « en raison notamment de sa forte capacité en termes d'ingénierie et de projection sur des projets complexes à l'international », estime un analyste du CM-CIC.2009 s'annonçant plus difficile, Vinci promet d'être « sélectif » dans la prise des affaires pour « protéger les marges », « très rigoureux » dans la gestion des frais généraux et de l'endettement net, et prudent dans les acquisitions. S. SA.

latribune.fr

17 Mars 2009, 10:53

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