Cegid fait un geste pour ses actionnaires

En 2008, Cegid n'a certes pas fait de miracle, mais n'a pas été entraîné par le fond par la crise, comme pourrait le laisser penser sa dégringolade en Bourse. L'éditeur de progiciels de gestion, basé à Lyon, a annoncé hier un chiffre d'affaires en hausse de 3,1 %, à 248 millions d'euros, soutenu par ses acquisitions. Sa marge opérationnelle courante s'est effritée de 13,8 % à 12,6 %, tandis que son bénéfice net reculait de 2 %, à 17,4 millions d'euros. Pour 2009, grâce aux revenus récurrents issus de ses contrats pluriannuels de maintenance, qui représentent près de la moitié de son chiffre d'affaires, ainsi qu'à sa base installée de plus de 80.000 clients, Cegid a estimé pouvoir conserver une marge à deux chiffres au cas où l'environnement resterait à peu près identique à celui, jugé correct, du début de l'année.bond du titre en Bourse La bonne surprise est venue du maintien du dividende du groupe, une décision traduisant sa « confiance dans l'avenir et la situation favorable du groupe », selon les termes du directeur général de Cegid, Patrick Bertrand. Cette annonce a entraîné un bond du titre en Bourse, où il a gagné jusqu'à 25 % en séance avant de clôturer à 7,44 euros, en hausse de 16,80 %. Cette distribution fera l'effet d'un baume bienvenu pour ses actionnaires, mis à rude épreuve récemment. Le cours navigue autour de 7-8 euros, reflétant une division par sept depuis son pic de juillet 2007. La hausse avait alors été nourrie par la spéculation autour de l'évolution annoncée de l'actionnariat de Cegid. Au final, son PDG, Jean-Michel Aulas, également président de club de foot de l'Olympique Lyonnais, les fonds Apax et Eurazeo avaient cédé une bonne partie de leurs titres à l'assureur Groupama à 55 euros, avec une prime confortable. L'opération avait suscité la colère de minoritaires ne pouvant en bénéficier. Hier, Jean-Michel Aulas s'est dit « un peu mortifi頻 par l'évolution de l'action et a estimé qu'elle n'avait pas de logique « autre que celle de la structure financière d'entreprise moyenne », a-t-il estimé. En marge de la conférence de presse, le président de l'Olympique Lyonnais avouait sa perplexité et son inquiétude pour le moral des cadres, détenteurs de titres. Olivier Hensgen. le groupe a estimé pouvoir conserver une marge à deux chiffres.
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