Pub et presse magazine ne font plus bon ménage

Le début de l'année n'a pas été faste pour la famille de la presse magazine. Dans un contexte de recul général des recettes publicitaires des médias, ce sont les magazines qui ont payé le plus lourd tribut à cette crise. Victimes notamment de leur manque de souplesse lié à leur longue périodicité, mensuels et hebdomadaires ont accusé un repli de 12,8 % de leurs revenus publicitaires bruts (avant négociations) sur le premier semestre.Lorsque le taux de négociation est intégré, la baisse est encore plus élevée. Chez le groupe Lagardèrerave;re, (« Elle » ; « Paris Match »?) la publicité a chuté de 15 % sur le premier semestre en France et un grand nombre d'éditeurs de presse magazine évoquent des reculs allant jusqu'à 25 %.En nombre de pages de publicité, la baisse frôle 20 %. La dégringolade est sévère au regard des chiffres des autres familles de presse, comme les quotidiens nationaux, dont la baisse a été plus limitée sur la même période, à 5,1 % en valeur. Dans ce paysage, certaines familles de presse s'en sortent mieux que d'autres. Au mois de juin, la presse féminine limitait la casse (? 6 %) tandis que la presse TV s'effondrait de 36 %. Pour les groupes de presse magazine, il est urgent de trouver des relais de croissance. Internet, l'international?
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