++BSD++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF++Pour la troisième fois en quatre mois, le premier fabricant mondial de téléphones portables, Nokia, a revu en baisse ses prévisions. Lors de sa journée annuelle avec les investisseurs à New York hier, le géant finlandais a confié que « depuis le 14 novembre dernier, le ralentissement du marché des téléphones mobiles s'est poursuivi à un rythme plus rapide qu'anticip頻. Il reconnaît n'avoir qu'une très faible visibilité. Seule certitude?: il ne se vendra pas 330 millions de terminaux dans le monde d'ici à Noël ni 1,24 milliard sur l'ensemble de l'année 2008 comme il le prévoyait. Nokia ne confirme même plus son objectif de stabiliser sa part de marché à 38 %. Il a toutefois affiné sa prévision pour l'an prochain?: il chiffre à « 5 % ou davantage » le recul en volume du marché mondial des mobiles, le premier depuis 2001. Les analystes de Credit Suisse tablent sur une baisse de 6 %, ceux de JP Morgan sur 10,5 %. En raison du déstockage opéré par les opérateurs mobiles et les distributeurs, « les ventes en volumes des fabricants seront inférieures aux volumes achetés par les consommateurs au premier semestre 2009 », relève Nokia. « actions ciblées » Dans cet « environnement sans précédent », le groupe va prendre des « actions ciblées » pour ajuster sa structure de coûts, en plus des 700 suppressions de postes dans la branche ventes et marketing annoncées en novembre. Gel des embauches, restrictions de déplacements, moindre recours aux consultants, mais aussi réduction des investissements (700 millions d'euros l'an prochain contre 850 millions en 2008). Mais la dégradation a été si rapide que « les résultats du quatrième trimestre vont souffrir », a prévenu le directeur financier Rick Simonson. En 2009, la marge opérationnelle des combinés pourrait tomber de 19 % à 13 %. Le PDG de Nokia, Olli-Pekka Kalasvuo, est convaincu que, grâce à sa taille et à son portefeuille diversifié, le groupe s'en tirera « beaucoup mieux que ses concurrents » et améliorera sa part de marché en 2009, notamment dans le haut de gamme. À l'horizon 2011, il compte aussi générer au moins 2 milliards d'euros dans les services Internet (messagerie, musique, jeux, médias et cartographie). Delphine Cunyn© bloomberg newsLégende externe image

latribune.fr

18 Déc 2008, 1:29

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