Vous ne trouverez pas Madonna, ni Jean-Jacques Goldman, ni U2 sur Jamendo.com. En revanche, vous pourrez y découvrir des musiques qui ressemblent à leurs ?uvres. Dans la foulée, vous pourrez choisir parmi 9.000 artistes, 19.000 albums et 200.000 titres le genre qui vous convient : dance, electro, hip-hop, jazz, lounge, metal, pop, reggae, rock ou world music. Jamendo.com a été lancé en 2005 pour proposer de la musique en mode open sourceL'idée de base est de rassembler des artistes qui mettent à disposition leur musique dans le cadre juridique « creative commons ». Il permet de diffuser leur musique tout en se réservant les droits : utilisation commerciale ou non, utilisation dans des restaurants ou des magasins mais pas sur DVD, etc. Cependant, Jamendo est une entreprise commerciale. Elle entend gagner de l'argent en vendant une sorte d'assurance aux utilisateurs professionnels. « Nous fournissons un certificat qui stipule que la musique utilisée est libre de droit, explique le directeur général Laurent Kratz. Cela peut simplifier les choses lorsque le représentant de la Sacem ou d'un équivalent européen frappe à votre porte. » découvrir des pépitesCette assurance coûte environ 10.000 euros par an pour une chaîne de magasins. Jamendo, qui se positionne comme un interlocuteur du monde B2B (business to business), avoue être de plus en plus consulté par des entreprises. Cependant, l'intérêt de sa plate-forme de téléchargement légal est de faire découvrir des pépites. Voilà qui est bienvenu au moment des discussions sur le projet de loi Hadopi. Cela prouve aussi que d'autres modèles de diffusion de la musique existent.Pascal Boulard

latribune.fr

20 Avr 2009, 10:22

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