chimieDeux mois après avoir bouclé le rachat de Ciba pour 3,8 milliards d'euros, BASF a dévoilé son plan pour réduire les coûts au sein du groupe suisse. Son plan porte notamment sur la vente ou la fermeture de 23 des 55 usines Ciba d'ici à 2013. Il se soldera par la suppression de 3.700 emplois au total, dont 3.200 chez Ciba. Soit près d'un quart des effectifs du groupe de Bâle. L'ensemble sera bouclé d'ici à la fin de l'année, assure l'allemand. « Malheureusement, pour certains de nos salariés, ce ne sont pas de bonnes nouvelles », a commenté hier le patron de BASF Jürgen Hambrecht dans un communiqué.La France ne sera pas épargnée. Près de 100 des 500 postes de Ciba pourraient être supprimés dans l'Hexagone. Situé à Lyon (Rhône-Alpes), son siège (150 personnes environ) devrait payer le plus lourd tribut des mesures de rapprochement entre les équipes commerciales de BASF et de Ciba en France. L'usine d'Huningue (Alsace), qui emploie 290 personnes sur des lignes de production de pigments de peintures et d'additifs pour plastiques, devrait être davantage touchée que celles de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et de Gron (Yonne) employant respectivement 22 et 8 personnes. « Tout est encore à l'étude », précise BASF France.intégration coûteuse« Les activités combinées de BASF et Ciba ne peuvent avoir de succès que si [?] nous exploitons toutes les synergies », a justifié hier le groupe. Grâce à ce vaste plan, le leader mondial de la chimie espère dégager 300 millions d'euros d'économies d'ici à fin 2010. D'ici là, l'intégration de Ciba lui coûtera cher : 550 millions d'euros environ, dont 150 dès cette année. Juliette Garnie

latribune.fr

20 Juill 2009, 1:46

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