Le Rafale en pole position au Brésil

ArmementEt si le Brésil devenait le premier pays à s'offrir le Rafale, l'avion de combat de Dassault Aviation tant vanté à l'export par Nicolas Sarkozy ? Y compris avant les Émirats arabes unis (EAU), qui ont pourtant exprimé un très vif intérêt pour le Rafale mais avec de très nombreuses exigences techniques. De passage à Paris, le président brésilien Lula a rencontré hier son homologue français dans un excellent climat entre les deux pays. Les deux présidents doivent se revoir à partir du 7 septembre au Brésil pour concrétiser un certain nombre de dossiers dans le domaine de l'armement. Cette visite du chef de l'État français sera préparée par la venue à Paris du ministre brésilien de la Défense, Nelson Jobim (du 10 au 14 juillet), en vue de signer plusieurs accords à la rentrée.« Nous espérons conclure certains accords en septembre, lors de la prochaine visite de Nicolas Sarkozy en tant qu'invité spécial pour la fête de l'Indépendance, a affirmé Lula. Nous avons besoin de renforcer les rapports franco-brésiliens dans l'industrie de défense. ». Tout est fait pour que le contrat portant sur l'acquisition par le Brésil de quatre sous-marins classiques de type Scorpène soit fin prêt le 7 septembre, explique-t-on dans les milieux de la défense. Les équipes franco-brésiliennes travailleront tout l'été d'arrache-pied pour finaliser le montage financier du contrat avec un pool bancaire. « Les négociations avancent bien », déclare-t-on à « La Tribune ».Transfert de technologiesAu-delà de ce contrat emblématique et des 50 hélicoptères de transport de troupes Super Cougar (EC-725) d'Eurocopter, Nicolas Sarkozy a proposé à Lula de « développer leur aviation militaire ensemble avec des transferts de technologies ». C'est dans ce cadre que le Brésil a lancé un appel d'offres portant sur l'achat de 36 avions de combat d'un montant estimé entre 2 et 3 milliards de dollars. Brasilia a fait savoir que son choix serait fonction du prix et, surtout, du transfert de technologies proposé par les constructeurs. À ce jour, trois appareils ? Rafale, Gripen (Saab) et F-18 Super Hornet (Boeing) ? restent en compétition. Les industriels français, pour une fois optimistes, accordaient du crédit à une annonce pour le Rafale en septembre. Michel Cabirol
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