Le monde de la protection sociale compte ses nouveaux-nés. Après la naissance du groupe Novalis-Taitbout fin décembre, le groupe Aprionis a vu le jour le 8 janvier 2009 avec la fusion entre Apri et Ionis. Avec 2,7 milliards de cotisations de retraite complémentaire (Agirc-Arrco) en 2007, 1,2 milliard d'euros de cotisations en assurance santé, ce nouvel acteur arrive au 7e rang des groupes de protection sociale. Il compte 250.000 entreprises adhérentes et couvre 5 millions de personnes (dont 1,4 million de retraités). « Nous voulons maintenant conduire la restructuration des institutions du groupe », indique le président Georges Bouverot afin de passer de 4 institutions de retraite à 2 (une Arrco et une Agirc), de réduire le nombre d'institutions de prévoyance (actuellement 7) et de réduire le nombre de mutuelles (Radiance, Smapri et Coesia). Par ailleurs, les effectifs de la région parisienne dispersés sur plusieurs sites seront regroupés dans le nouveau siège social à Malakoff.pas de licenciementsL'objectif de ces réorganisations ? qui se feront sans licenciements ? est de réaliser des économies de coûts, des gains de productivité mais aussi d'être mieux armé face à la concurrence dans les activités d'assurance. « Aujourd'hui, nous sommes engagés dans une course à la taille », reconnaît le directeur général d'Aprionis, Jacques Nozach, qui ajoute : « Noursrecherchons d'autres opportunités en santé car il faudra être encore plus puissants. » Le nouveau groupe prépare déjà son prochain rapprochement : un protocole d'accord a été signé avec le groupe Vauban Humanis pour aboutir à une fusion début 2011. S. So.

latribune.fr

22 Jan 2009, 1:32

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