À peine promulgué au « Journal officiel » samedi 7 mars la loi relative à la communication audiovisuelle, TF1 annonce avoir mis en place l'assouplissement autorisé par la loi : la possibilité de couper une fiction par un écran publicitaire toutes les 30 minutes. Cette seconde coupure a été proposée hier aux annonceurs. À partir d'aujourd'hui, le téléfilm « Alice Nevers », diffusé après le feuilleton « les Feux de l'amour » en milieu d'après-midi sera interrompu deux fois par de la publicité. Il ne s'agit pas d'un écran publicitaire supplémentaire, mais du glissement de la publicité qui précédait le téléfilm, au sein du programme, quand l'audience est plus captive, remarque un spécialiste de l'achat d'espaces médias. La tranche horaire choisie pour ce début n'est toutefois pas la plus stratégique pour la chaîne en termes d'audience.dans le film du soirLa régie publicitaire de la Une indique « travailler » à l'ouverture d'autres écrans publicitaires, dans les fictions de soirée par exemple. Mais elle estime que le positionnement de la coupure dans une fiction et le respect du plafond de 12 minutes de publicité par heure nécessitent un délai de préparation.M6 de son côté va créer des écrans de coupure au sein des émissions suivantes : « Capital » le 15 mars, « D&co » du 16 mars et « Zone interdite » du 22 mars. L'assouplissement des règles, que M6 demandait depuis longtemps, voté dans la loi depuis début février, est donc pour l'instant utilisé avec prudence. L'atonie du marché publicitaire sur les grandes chaînes de télévision ne les incite sans doute pas à multiplier sans précaution les espaces à commercialiser. I. R.

latribune.fr

23 Mars 2009, 1:29

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