L'incontrôlable yo-yo

Un an après avoir inscrit un sommet absolu à plus de 147 dollars le baril, les cours du pétrole étaient à moins de 60 dollars hier. Ils viennent d'enregistrer une chute de 17 % en huit séances, qui s'explique entre autres par les inquiétudes concernant la reprise économique mondiale et ses conséquences sur une demande toujours anémique, notamment aux États-Unis. Hier, les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie d'un rebond de cette demande l'an prochain, soutenue par les pays émergents, n'ont pas suffi à soutenir les cours du brut. Il faut dire que le pétrole est devenu ces dernières années un actif sur lequel les fonds d'investissement, spéculatifs et de retraite, interviennent massivement. Or, leurs stratégies sont souvent déconnectées des paramètres traditionnels du marché physique. Les autorités de régulation américaines veulent mieux contrôler le marché pétrolier, dont les sautes d'humeur menacent la reprise de l'économie. La tâche est ardue, à l'aune de l'amplitude des variations des cours constatées depuis un an. pages 2-3 et éditorial page 8
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