Vérifier les exclusions

Avec la crise et la multiplication des plans sociaux, certains établissements bancaires proposent, voire conditionnent l'octroi du prêt, à la souscription d'une assurance chômage, également appelée assurance perte d'emploi.Sachez que, contrairement à l'assurance décès invalidité, cette couverture n'est pas obligatoire. Le principe ? En cas de licenciement, elle prendra en charge entre 50 % et 100 % des mensualités du crédit, ou bien permettra de décaler les paiements jusqu'à ce que vous ayez retrouvé du travail. Le contrat est tacitement renouvelé chaque année, jusqu'à ce que le crédit soit remboursé.Peu avantageuxEn réalité, ces assurances chômage sont rarement avantageuses. D'abord parce que leur prix est souvent élevé. Comptez jusqu'à 0,6 % par an du montant emprunté, ou jusqu'à 1,5 % des mensualités. Ensuite, parce que les restrictions sont nombreuses. Il existe par exemple des délais de carence allant de six mois à douze mois à compter de la date de souscription. Pendant toute cette période, les garanties ne fonctionnent pas. De même, un délai de franchise imposé durant environ trois mois empêche de recevoir l'aide de l'assurance au lendemain du licenciement. Sans compter que le montant et la durée de l'indemnisation sont souvent plafonnés. Mieux vaut donc bien vérifier les conditions avant de signer. A. P.assurance chômage
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