Comme chaque année, ce sont les voitures particulières de marques tricolores qui emportent les ventes. La Renault Clio est sur la plus haute marche, suivie de la Peugeot 207 puis de deux Citroën, C3 et C4 et quatre autres Renault, Scénic, Mégane, Kangoo et Berlingo. Neuvièmes et dixièmes, deux Peugeot, 308 et Partner. Les voitures particulières représentent 55 % du parc LLD (location longue durée), les utilitaires 31 % et les véhicules de société (deux sièges) 14 % en France.Depuis janvier, le marché hexagonal de la location longue durée des véhicules est en hausse de 2,9 % de ses ventes, un peu moins que l'année précédente (5 %). Malgré la récession qui s'annonce, les professionnels restent sereins?: en octobre les ventes d'utilitaires n'ont baissé que de 0,8 % contre 7 % de recul pour les véhicules personnels. Comme pour les voitures particulières, ce sont les marques françaises qui représentent l'essentiel du marché?: la part de Renault est de 32 %, celle de Peugeot 17,6 % et celle de Citroën de 16,6 %, loin devant Fiat (12 %), Ford (5,6 %), Mercedes (5 %), VW (3,3 %, Opel (2,5 %) et Nissan (2,2 %).La mise en place du bonus-malus écologique sur les véhicules neufs a changé la donne du parc un peu pour les loueurs, beaucoup pour les gestionnaires de parc. Outre la surveillance de la consommation et les coûts d'entretien, les responsables sont désormais très sensibilisés aux émissions de CO2. une tâche d'autant plus difficile que la plupart des voitures de direction sont souvent au-dessus du seuil de 160 g d'émission de CO2 et tombent dès lors sous le coup d'un malus de 200 à 2.600 euros auquel vient s'ajouter la TVS, la taxe sur les véhicules de société. C'est pourquoi 82 % du parc récent se situe sous les 160 g d'émission, à peine 8 % dépassant les 200 g.Depuis la fermeture de certains marchés étrangers, notamment algérien, de voitures d'occasion, beaucoup de loueurs se trouvent confrontés à un problème de revente des véhicules restitués, d'autant que le marché tricolore de l'occasion ne se développe plus. C'est pourquoi plusieurs d'entre eux passent désormais par Internet, soit par la mise en vente en ligne à des professionnels de l'automobile (notamment pour les pays de l'Est) soit via un site généraliste, par exemple Ebay. Ce dernier a d'ailleurs bien compris l'intérêt d'un tel marché, et a ouvert un site dédié qui compte 70.000 annonces annuelles.Tous les loueurs proposent dans leurs contrats des services associés, une palette qui s'adapte aux besoins spécifiques de chaque entreprise cliente. Largement en tête, l'assistance et la maintenance devant l'entretien des pneumatiques, le véhicule de remplacement, la carte carburant et l'assurance. Ces services dédiés, certes facturés, permettent aux entreprises de se dégager de la gestion au quotidien. Certains loueurs vont proposent des services personnalisés. Ainsi les voitures sont lavées et contrôlées pendant leur immobilisation? lors des réunions de direction que l'on sait longues. Consommer moins, pour rouler plus Il n'y a pas que le prix de l'essence à la pompe et le souci de l'environnement qui expliquent la baisse du kilométrage moyen par contrat LLD. Les nouvelles offres de mobilité ont leur importance. Ainsi le développement des transports low-cost, la visioconférence, la sophistication des portables, les transactions par Internet, l'extension du TGV, les RTT voire le Vélib expliquent que, si en 2003 42 % des voitures en LLD faisaient plus de 100.000 km, elles ne sont plus que 18 % quatre ans plus tard.Page Date

latribune.fr

23 Déc 2008, 1:33

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