proposition n° 1

Il s'agit ici de « resserrer » les conditions dans lesquelles sont définies les rémunérations des dirigeants d'entreprise, et singulièrement les grandes entreprises cotées, le rapport Cotis pointant la forte disparité dans la croissance de ces rémunérations par rapport à la moyenne. Cette disparité avait d'ailleurs été soulignée par les « ateliers du changement », organisés en avril par Éric Besson, ministre de l'Immigration et l'un des responsables de l'UMP, et Frédéric Lefèbvre, député UMP des Hauts-de-Seine. Plusieurs mesures sont envisagées. D'abord garantir le statut des administrateurs dits « indépendants », qui sont souvent en réalité très dépendants de la direction de l'entreprise, parce que celle-ci les choisit et, de fait, les rémunère. L'UMP réfléchit également à limiter les cumuls de mandat d'administrateurs, qui contribuent à créer des liens croisés préjudiciables à la bonne gouvernance. Enfin, proposition révolutionnaire, il s'agirait de prévoir un représentant des salariés au sein des comités de rémunération, qui décident du salaire des dirigeants.
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