proposition n° 2

L'UMP ambitionne ici de s'immiscer ? pour la bonne cause, dit-elle ? dans la mécanique de définition des critères de la rémunération patronale. Plusieurs dispositions ont déjà été adoptées, notamment pour les stock-options, qui interdisent l'attribution restrictive de ces compléments de rémunération. On irait désormais plus loin, en recommandant de diversifier les critères de performance sur lesquels sont calculés les salaires. Il s'agirait de valoriser les critères de performance touchant à l'économie réelle (l'investissement, l'innovation par exemple), au détriment des seules valeurs boursières, qui ont quelque peu déformé le bilan des managers, à la hausse lorsque les marchés financiers ont connu leur période de bulle, puis à la baisse tout récemment lorsqu'ils étaient au contraire en dépression. Seul problème, ces critères sont très difficiles à mesurer. Et la Bourse, en principe, intègre toutes les informations relatives à la santé présente et future de l'entreprise. On n'envisage pas d'interdire les stock-options, qui restent un outil de motivation important pour le management des start-up.
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