Avant même l'ouverture de la saison des résultats, le spectre des dépréciations d'actifs planait sur les sociétés du CAC 40 (« La Tribune » du 22 janvier 2009). Au final, le montant des actifs dépréciés par l'ensemble des grandes entreprises atteint approximativement 25 milliards d'euros. Un chiffre d'autant plus dur à calculer que les entreprises ont rivalisé d'ingéniosité et d'écritures comptables pour provisionner de façon mesurée. De fait, toutes proportions gardées au regard de la crise qui a frappé les entreprises en 2008 et en comparaison de ce qui avait été déprécié en 2002 notamment par les sociétés technologiques, ce montant reste faible. En la matière, la palme revient bien entendu à Alcatel-Lucent qui a passé dans ses comptes une dépréciation de 4,72 milliards d'euros.
Moins importantes que prévu, les dépréciations atteignent 25 milliards d'euros
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