LogicielC'est aujourd'hui que s'ouvre à La Nouvelle-Orléans la conférence WPC09, Worldwide Partner Conference qui réunit jusqu'au 16 juillet les partenaires de Microsoft. Cet événement va être l'occasion pour le numéro un mondial du logiciel de resserrer les liens avec un écosystème qui a été mis à mal par la crise financière. Microsoft, on le sait, ne pratique que des ventes indirectes et repose sur un ensemble mondial de 370.000 sociétés pour vendre ses produits. Certaines sont des grandes SSII comme Atos, Capgemini, Steria ou GFI Informatique, capables de déployer des progiciels de gestion intégrés ou des solutions de Business Intelligence ; d'autres vendent une licence Office par an.réconcilier deux mondesMicrosoft aurait fait des efforts pour soutenir cet ensemble de partenaires afin de leur permettre de résister à la dégradation de l'environnement macroéconomique. Cependant, on peut s'attendre à ce que la conférence de La Nouvelle Orléans soit l'occasion de jeter les traits d'une nouvelle forme de partenariat appuyé non seulement sur la commercialisation de nouveaux logiciels mais sur la manière de les consommer.La montée en puissance des applications en ligne de Google et des applications Web 2.0 comme Facebook ou, dans le monde professionnel, le succès de Salesforce.com, montrent qu'il existe deux manières de consommer le logiciel. D'un côté, nous avons le logiciel installé sur un PC ou dans le centre de données de l'entreprise et de l'autre, nous avons des logiciels qui sont utilisés en ligne, donc installés sur des serveurs distants (dans les « nuages »). Pour réconcilier ces deux mondes, Microsoft a mis au point sa stratégie « Software + Services ». L'idée est de proposer à la vente ou, mieux, par abonnement, des logiciels qui peuvent être utilisés sur un poste client avec des fonctionnalités importantes, ou en ligne, avec des fonctionnalités légèrement amoindries. Pour Microsoft, la clef de la réussite est que ses partenaires puissent vendre l'une ou l'autre de ces possibilités, voire les deux, en collant le plus possible aux besoins de leurs clients et en percevant du chiffre d'affaires sur la durée.La commercialisation de Windows 7 à la rentrée va dans ce sens, de même que la nouvelle version du logiciel serveur de Microsoft, Windows Server R2. Les partenaires de Microsoft pourront également découvrir la nouvelle suite Office 10 qui promet de faciliter le travail en collaboration et d'être une bonne réponse à la menace de Google. Après le fiasco de Vista, Windows 7 pourrait enfin déclencher un nouveau cycle de rafraîchissement des parcs de PC dans les entreprises. Récemment, Merrill Lynch a estimé que le potentiel de Windows 7 dans la seule partie grand public représente un potentiel de chiffre d'affaires supplémentaire de 1,5 milliard de dollars. C'est bienvenu par les temps qui courent, même pour une entreprise de la taille de Microsoft, 60 milliards de dollars. Pascal Boulard Retrouvez sur Latribune.fr, aujourd'hui dès 17 heures, les dernières annonces de Microsoft à La Nouvelle-Orléans, le blog actualité IT (https://blog.latribune.fr/blogpascalb/)

latribune.fr

25 Juill 2009, 1:47

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