Des milliers de victimes de l'amiante ont défilé samedi à Paris pour réclamer que se tienne " le grand procès pénal de l'amiante ", dont les effets provoquent la mort de 3.000 personnes par an. Les victimes et leurs familles dénoncent le " scandale " d'une instruction judiciaire loin d'être close douze ans après les premières plaintes. Le même jour, la garde des Sceaux, Rachida Dati, annonçait " le triplement des moyens d'enquête dédiés " à ce dossier, avec dorénavant une équipe de 11 enquêteurs. Vendredi, le parquet de Turin a requis le renvoi en justice " pour désastre intentionnel " de deux ex-dirigeants du fabricant suisse de fibrociment Eternit, qui exploitaient des mines d'amiante, dont celle de Canari en Corse.
Manifestation en faveur d'un " grand procès de l'amiante "
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