Confronté à une explosion du chômage partiel, le gouvernement a négocié avec l'Unedic un dispositif permettant de porter de 60 % à 75 % du salaire brut l'indemnisation des salariés contraints de rester chez eux pour cause de baisse d'activité. Le régime d'assurance chômage, qui financera l'essentiel de l'aide supplémentaire apportée aux entreprises, s'engage à hauteur de 150 millions d'euros pour 2009, mais pose ses conditions. Pour en bénéficier, les employeurs devront s'engager à ne pas licencier les salariés concernés pendant au moins six mois. Si elle est validée aujourd'hui par le bureau de l'Unedic, la mesure permettrait de prendre en charge 200.000 salariés, au quota maximum de 800 heures autorisé par employé. La métallurgie, qui négocie ce matin sur l'emploi, espère faire partie des heureux élus. page 4

latribune.fr

27 Avr 2009, 1:41

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