Robert Brunck ne mâche pas ses mots. « Les compagnies pétrolières font tout pour mettre leurs fournisseurs sous pression, ce qui a des effets désastreux sur notre secteur d'activit頻, a déploré le président de CGG Veritas hier, lors de la présentation des comptes trimestriels du groupe français, numéro un mondial des services et équipements sismiques pour l'industrie pétrolière. Au premier trimestre 2009, le bénéfice net a fondu de 16 %, à 54 millions d'euros. Un montant inférieur de 13 % à la prévision du bureau d'analyse CM-CIC Securities. pic historiqueEt les prochains mois ne s'annoncent pas sous les meilleurs auspices, le carnet de commandes, exprimé en dollars, ayant chuté de 25 % par rapport au trimestre précédent, à 1,4 milliard. La raison de ces mauvaises performances et perspectives ? En raison de la chute du prix du pétrole, tombé d'un pic historique de 147,27 dollars en juillet 2008 à 57,10 dollars hier en séance à New York, les groupes pétroliers diffèrent nombre de projets d'exploitation. Afin de s'adapter à cette nouvelle donne, CGG Veritas réduira sa flotte de navire d'exploration, qui sera ramenée de 27 bâtiments à une vingtaine d'ici à la mi-2010. Une initiative dont le coût pourrait déboucher sur une perte opérationnelle pour la division services de CGG Veritas au cours des prochains trimestres, a averti Robert Brunck. Autre mesure d'adaptation à la situation de surcapacité du secteur, les investissements du groupe chuteront de 40 % cette année, à 300 millions de dollars (221 millions d'euros). Au premier trimestre, ils ont déjà diminué de 21 %, à 175 millions de dollars (129 millions d'euros). C. L.? 6,60 %

latribune.fr

28 Mai 2009, 1:41

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