Ne lésinez pas sur la dépense

En augmentation constante depuis vingt ans, les feux d'habitation sont la cause de plus de 800 décès par an. Plus trivialement, ils sont aussi la cause de l'augmentation des primes d'assurance dans les copropriétés. En effet, même s'ils trouvent leur origine dans les parties privatives, les incendies sont pris en charge par les assurances des copropriétés, qui y sont tenues, notamment pour les dommages causés aux biens immeubles par exemple les parquets. Or, l'expérience des pays étrangers le montre : la présence de détecteurs de fumée est de nature à diminuer considérablement la sinistralité. On compte en effet deux fois moins de décès dus à l'incendie dans les pays équipés de détecteurs.En France, une loi est en cours de discussion depuis? trois ans ! Mais ne désespérons pas, nous en sommes au stade de la troisième et dernière lecture. Si elle parvient à être adoptée, les copropriétaires seront obligés de s'équiper de Détecteurs autonomes avertisseurs de fumée (DAAF)? cinq ans après publication de la loi. Un délai qui permet de réunir les sommes requises : entre 12 et 49 euros par appareil, selon l'association Que choisir. Un coût à multiplier par le nombre de DAAF nécessaire selon la taille et la configuration du logement, sachant qu'il faut en compter au minimum un par étage dans les duplex. Les copropriétés peuvent aussi s'équiper de détecteurs pour les parties communes. Plus élaborés, les équipements sont plus onéreux, mais l'ARC a négocié des tarifs au prix de 102 euros par détecteur. Cela reste raisonnable.
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