Le mouvement sportif devrait être déçu

Les paris sportifs font rêver le monde du sport professionnel, en particulier le tennis et le football. Accédant à leur demande, le gouvernement devrait inscrire dans la loi un « droit de propriété des événements ». Mais il faudra déjà garantir les recettes actuelles du jeu ? 700 millions d'euros pour la filière hippique, 268 millions pour le Centre national pour le développement du sport (CNDS) essentiellement financé par la Française des Jeux et 1,5 milliard d'euros pour l'État ?, sans assécher les nouveaux opérateurs de paris et en favorisant le joueur. Ainsi, le droit de propriété, juridiquement délicat à mettre en place et qui n'existe pas en Europe, ne devrait pas valoir grand-chose. « Il n'aura pas de valeur marchande. Mais le sport se rattrapera sur le sponsoring qui génère des centaines de millions d'euros », estime un fonctionnaire. Or, la Fédération de tennis et la Ligue de football professionnel (LFP) rêvent de commercialiser ce droit, à l'instar des droits télévisés. Face à cet état de fait, le mouvement sportif, les clubs en particulier, qui ne juraient que par le pari à cote (contre un bookmaker) se montreraient un peu plus ouverts au pari mutuel.
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