myret zaki

Journaliste spécialiste du secteur bancaire au quotidien suisse« Le Temps », auteur de l'ouvrage « UBS, les dessous d'un scandale ».Comment jugez-vous la situation d'UBS pour l'avenir?? Le premier trimestre 2009 est sûrement le dernier de la mauvaise série. Le directeur général, Oswald Grübel, a entamé le redressement d'UBS en comptabilisant l'essentiel des pertes sur le premier trimestre. Le ménage a été fait, et la majeure partie des actifs toxiques a été transférée à la Banque Nationale Suisse. UBS a désormais une direction crédible et un conseil d'administration totalement remanié. On peut même espérer qu'UBS soit légèrement bénéficiaire en 2009. Il n'y a en tout cas plus de risque de faillite et plus de raison qu'UBS reçoive une nouvelle aide publique.Qu'en est-il des suppressions d'emplois?? UBS vient d'annoncer la suppression de 2.500 emplois en Suisse en plus des 600 déjà réalisées. C'est un véritable problème qui va susciter l'émotion dans la Confédération. Les salariés et politiques risquent d'être en colère alors qu'UBS est un véritable fleuron ici et a déjà coûté très cher aux actionnaires. Le directeur général, Oswald Grübel, avait laissé entendre il y a quelques semaines qu'UBS pourrait compter environ 50.000 salariés d'ici deux ans alors qu'ils sont aujourd'hui 76.200. Propos recueillis par M. Pe.On peut même espérer qu'UBS soit légèrement bénéficiaire en 2009.flashinterview
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