Les défilés de jeudi devraient réunir autant de manifestants, sinon plus, que lors de la précédente journée d'action, le 29 janvier. Les huit organisations réunies en intersyndicale ont su maintenir leur unité, en dépit de quelques divergences stratégiques. Et elles bénéficient du soutien de l'opinion publique, inquiète de la multiplication de plans sociaux brutaux comme chez Continental et Sony. Face à cette montée du mécontentement, le gouvernement, notamment par la voix de François Fillon, affiche sa fermeté. Mais il prend le risque de voir se développer des conflits très localisés et très violents que les syndicats ne pourront plus maîtriser. page 4

latribune.fr

28 Mars 2009, 1:27

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