De nouveaux produits dérivés s'ouvrent aux particuliers

Petit à petit, les CFD font leur nid. Les " Contracts For Difference ", nés au Royaume-Uni début 2000, des produits dérivés permettant de miser en Bourse sans détenir d'actions, séduisent les particuliers. Selon IG Markets, pionnier de ces outils à fort effet de levier qui vient de signer un partenariat avec Bourse Direct permettant un accès à ce marché aux clients du portail boursier, les volumes d'échanges des CFD sur indices évoluent autour de 1,87 milliard d'euros, contre 884 millions lors du lancement en janvier." FORTES PLUS-VALUES AVEC MISE REDUITE"" Les CFD sont aux actions et obligations ce que le Canada Dry est à l'alcool : cela a sa couleur mais ce n'en est pas ", lance Pierre-Antoine Dusoulier, à l'origine de Cambiste. com, une plate-forme de transactions sur ces véhicules, passée sous la bannière de Saxo Banque, dont il assure la présidence en France. " Lorsqu'un investisseur achète ces produits non listés, son broker prend le risque de détenir les sous-jacents attachés. Leur cotation se fait en temps réel, en parallèle avec celle des titres, produits de taux, devises, matières premières, rattachés. Ce qui permet de réduire considérablement les frais de courtage : 0,10 % pour les CFD actions, et zéro sur les changes et indices ", poursuit-il. " Ils donnent accès à un large éventail de places et de classes d'actifs, démocratisent les futures et cannibalisent le SRD ", reprend Gwenaël Moy, DG d'IG Markets, qui revendique une part de marché sur les transactions en ligne, passée en dix mois de 1,71 % à 8,07 %." Les particuliers sont aussi séduits par leur effet de levier qui permet de réaliser de fortes plus-values avec une mise réduite ", conclut-il. Attention, cet effet de levier peut aussi amplifier les pertes si les sous-jacents n'évoluent pas dans le sens des attentes de l'investisseur. Qui devra couvrir ses positions. Les deux courtiers présents sur le marché se reposent sur un système d'alertes et d'appels de marge, pour prévenir tout dérapage. Tous deux soulignent un autre risque : le démarchage quasi illégal de diverses sociétés étrangères proposant un compte offshore. Au risque de perdre la protection de la législation française...
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