Elle quitte la place Vendôme pour prendre, avec sa tribu, se...

Sous le charme discret du FerretElle en est tombée amoureuse. Oui, amoureuse. Car, c'est décidé, ses vacances, c'est le cap Ferret ou rien. Avant cela c'était déjà : « Pas de vacances sans mer. » Mais elle allait au Pyla. Depuis sa rencontre avec le cap Ferret, c'est un nouvel art de vivre qu'elle décline de rencontres en bonnes adresses. Car Natalie ? sans h ! ? Bader, la dirigeante du joaillier Fred, est une passionnée. En femme entière, elle se donne et ce lieu-là, elle lui a vendu son âme en achetant un terrain où le nid familial est encore à l'état d'esquisse. En attendant de le faire construire, elle donne rendez-vous chaque été à sa grande famille recomposée de 6 enfants et à toute sa bande de copains. Ce qu'elle aime ? Les grandes tablées, les virées en bateau... Natalie n'est pas une solitaire : « Je suis tribale », avoue-t-elle avec son sourire charmeur. Elle n'est pas non plus une adepte du transat ou de la serviette sur la plage. « Je veux rester en action. Seule ma tête débranche », ajoute cette élégante blonde aux yeux bleus. Cet été 2009, l'action sera placée, à n'en pas douter, sous le signe des rendez-vous avec l'architecte, de cogitations du réveil à l'apéro pour imaginer la demeure de ses rêves.Pour l'heure, son lieu préféré, c'est l'hôtel-restaurant La Maison du Bassin. « C'est tout ce que j'aime dans le coin le plus joli du cap Ferret. » Elle compte même demander à William et Nicole Jouano, les propriétaires devenus des amis, des conseils sur la décoration de sa future maison. Mais elle a déjà sa petite idée. « J'aime le cap Ferret parce que c'est décontracté, nature et sauvage tout en étant très chic. Ici, les gens tombent le masque », admet cette joggeuse régulière, qui poursuit son entraînement même l'été. Ses journées ne se déroulent pas sur terre, mais sur mer. Soit dans un Zodiac loué pour le séjour soit sur la pinasse d'un copain, elle part pique-niquer en bande sur le banc d'Arguin. Le soir, c'est le rituel de l'apéro dans le jardin des uns ou des autres avec le tariquet, un vin local. Fin cordon-bleu à la ville, Natalie ne renonce pas à son tablier mais troque ses verrines et autres plats sophistiqués pour des grillades et des grandes salades tout aussi savoureuses. Et si elle change d'idée, c'est pour aller dîner Chez Hortense, la paillote chic du bout du cap.Elle, dont le bureau côtoie la place Vendôme, ne cherche pas à briller de tous ses feux durant l'été. Elle emporte un bijou fétiche de sa marque qui sied bien à l'univers du cap Ferret : le fameux bracelet Force 10, câble de marin qui se ferme par une élégante manille, et une grosse paire de boucles d'oreilles qui donne à n'importe quelle tenue banale un petit genre couture bien parisien. Sa règle en matière de style ? « Peu de chose, mais du caractère. » Ce qui résume finalement assez bien la jolie dame qui dit ne pas avoir envie « d'amoncellement mais préférer miser sur une simplicité sophistiquée ». Sa seule concession à sa fonction de « pédégère » ? Jeter un ?il au BlackBerry matin et soir. « La période bat son plein sur la Côte d'Azur et dans les lieux huppés de villégiature, il faut rester connecté. » Un engin qui ne lui sert pas seulement pour le travail. Astucieusement, elle lui a confié le trousseau de vacances idéal. Pour mieux échapper à la prise de tête de la valise. En femme hyperorganisée, elle sait les bêtises que le « mood » de Paris nous fait commettre et que l'on découvre avec amertume, une fois les bagages défaits, à plusieurs centaines de kilomètres du dressing. npatron en vacances/NAtalie BAde
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.