xavier hoche

Responsable de la gestion convertibles et taux chez Oddo AM.Que pensez-vous du niveau actuel des obligations d'entreprises ? Il est incroyablement élevé : nous n'avions plus vu un tel écart avec les emprunts d'État depuis la crise de 1929. Cela reflète bien la crise de confiance actuelle envers les entreprises. Les taux pratiqués traduisent un risque de faillite de 28 % à 45 % des sociétés notées BBB [Ndlr : une notation de bonne qualité] sur les cinq prochaines années. Or, depuis les années 1970, le taux de défaut sur cinq ans n'a jamais dépassé 5,8 % aux États-Unis. C'est excessif.Est-ce une aubaine pour l'investisseur particulier ? Je le crois : le risque de faillite n'a jamais été aussi bien rémunéré. Le grand public peut à présent trouver du 6 % à 8 % l'an auprès d'entreprises très solides. Mais il faut se dépêcher car la situation peut revenir à la normale d'ici six mois ou un an.Quelles précautions faut-il prendre ? Même s'il est toujours possible de revendre une obligation, le marché est moins liquide que celui des actions. Pour éviter les mauvaises surprises, il faut être prêt à attendre l'échéance, et donc placer seulement de l'argent dont on n'a pas besoin. Par ailleurs, pour diluer le risque de faillite, mieux vaut éviter de mettre tous ses ?ufs dans le même panier. Comme en achetant plusieurs obligations, ou en investissant dans un fonds à échéance par exemple.Le risque de faillite n'a jamais été aussi bien rémunér頻
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