Le gouvernement de Silvio Berlusconi veut aller vite : dès septembre, les entrepreneurs pourront bénéficier d'un dispositif très clément pour rapatrier leurs capitaux dans la péninsule. Officiellement, Rome présente cette nouvelle amnistie ? la troisième depuis le début des années 2000 ? comme une mesure anticrise, destinée à doper l'investissement. En 2001 et 2003, le gouvernement avait réussi à faire revenir 46 milliards d'euros dans le pays, et 2 milliards dans les caisses de l'État. Cette fois-ci, il pourrait tripler la mise, selon des estimations. Le Royaume-Uni pratiquera lui aussi dès la rentrée l'amnistie fiscale, mais dans des conditions moins généreuses. En France et en Allemagne, les autorités regardent avec circonspection la recette italienne. Mais la cellule de rapatriement des capitaux, instituée par Bercy pour réduire l'évasion fiscale, ne se révèle guère attractive, avec, pour l'heure, seulement 140 demandes enregistrées. pages 2-3 et lire aussi le point de vue d'éric Woerth page 8

latribune.fr

03 Août 2009, 1:40

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