Le mouvement de baisse des prix de l'immobilier s'est désormais généralisé à l'ensemble de la France. « Nous assistons à une rupture depuis début novembre, avec à Paris, des offres de prix, de la part des acheteurs, qui sont de 10 % à 15 % en deçà des prix demandés, pour les biens de moyenne gamme, par rapport à octobre 2008. Les appartements haut de gamme voient leur prix se stabiliser, ou légèrement baisser, mais certains propriétaires ont préféré retirer leurs biens de la vente », note Patrick-Michel Khider, cofondateur de Laforêt Immobilier. durcissement du créditLa capitale avait jusqu'ici été épargnée : l'Île-de-France est le bassin d'emploi le plus dynamique du pays?; très peu de logements neufs sont construits à Paris et la clientèle étrangère était très présente. La crise économique, le durcissement du crédit ont changé la donne. À l'échelon national, la baisse moyenne des prix des biens vendus au sein du réseau Laforêt, qui revendique 880 points de vente, devrait atteindre 10 % à fin décembre 2008 par rapport à décembre 2007. À fin octobre, le recul atteint déjà 13,5 % à Nantes, 10 % à Toulouse, 10 % à Lyon. « Pour que le marché reparte, la baisse des prix doit être de 15 % à 20 % et les banques doivent rouvrir les robinets du crédit », martèle Patrick-Michel Khider. Les prix auraient dû commencer à baisser début 2006 lorsque la courbe des prix au mètre carré a commencé à dépasser celle du salaire moyen des ménages. L'allongement de la durée des crédits, le bas niveau des taux et la conjoncture alors porteuse les ont artificiellement soutenus. Sophie Sanchez
Les prix de l'immobilier vont baisser à Paris
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