Les dirigeants européens et turcs ont plaidé hier à Prague en faveur de la poursuite active des négociations sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, malgré certaines oppositions, notamment celle de Nicolas Sarkozy. « Le processus en cours de négociation sur l'accession montre que la Turquie est de plus en plus proche de l'UE », a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Scharzenberg, dont le pays préside l'Union, tout en soulignant que le règlement de la question chypriote restait un point crucial. « Tous les processus d'élargissement ont suscité des oppositions, mais tous ont été un succès, [l'intégration de la Turquie] est soutenue par une vaste majorité de pays et par une vaste majorité au Parlement européen actuel », a souligné pour sa part le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, dont le pays prendra la présidence semestrielle de l'Union le 1er juillet après la présidence tchèque. Le ministre turc chargé des négociations européennes, Egemen Bagis, est attendu aujourd'hui à Paris pour des entretiens avec le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, et son secrétaire d'État aux Affaires européennes, Bruno Le Maire.
La Turquie s'approche de l'Europe
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