Le Syndicat du Livre  :  une exception française

Historiquement, les ouvriers d'imprimerie, qui exerçaient un métier qualifié, se sont organisés en syndicats puissants. En France, à la Libération, dans l'urgence de relancer la presse quotidienne, politiques et éditeurs de journaux ont accepté d'institutionnaliser le monopole d'embauche du Syndicat du Livre CGT et de le laisser gérer les équipes de fabrication des journaux. La capacité du Livre à bloquer la sortie des quotidiens, périssables par nature, lui a permis d'obtenir des conditions de travail et des salaires confortables. Mais l'abandon de la composition des journaux au plomb, remplacée par la mise en page sur ordinateur, a peu à peu réduit les positions du Livre dans la presse. Il est encore présent dans la distribution (Nouvelles Messageries de la presse parisienne) et dans les imprimeries.
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