RTE mise sur les énergies renouvelables

ÉnergieLe gestionnaire du Réseau de transport d'électricité français (RTE) a publié hier son analyse prévisionnelle de l'équilibre entre l'offre et la demande jusqu'en 2025. Elle apporte un double éclairage sur la consommation électrique française et son interaction avec ses voisins européens. RTE prévoit ainsi une sécurité d'alimentation jusqu'en 2013, notamment grâce à la montée en puissance des énergies renouvelables et à de nouveaux moyens de production. À plus long terme, des évolutions de grande ampleur seront nécessaires avec 4.000 à 5.000 MW d'investissements nouveaux nécessaires tous les cinq ans. Cette demande sera couverte par le nucléaire ainsi que les énergies renouvelables, qui fourniront environ 21 % de l'électricité, et, enfin, par une plus forte importation de nos pays voisins.La filiale d'EDF insiste sur une vigilance accrue en période de vague de froid. Lors du dernier pic observé le 7 janvier dernier, la France avait battu un record de consommation avec une demande de 92.000 mégawatts (MW). Lors des prochaines vagues de froid, RTE évalue la pointe de consommation à 104.000 MW en 2015 et 108.000 MW en 2020. Du coup, la France, habituellement exportatrice, aura certainement recours à l'importation d'électricité des autres pays européens. Pour autant, l'offre de production française reste substantielle.Le gestionnaire du réseau prévoit une croissance modérée de la consommation, se situant entre 0,8 % et 0,9 % par an, en moyenne d'ici à 2025. L'augmentation de la démographie, les transferts des énergies fossiles vers l'électricité font croître la consommation électrique française.essor de l'éolienPar ailleurs, RTE affirme que « les efforts d'efficacité énergétique se concrétisent et seront renforcés par la mise en ?uvre des objectifs du Grenelle de l'environnement ». La production photovoltaïque émergente devrait atteindre 1.400 MW dès 2015 et devrait atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement pour 2020 (5.400 MW). De même pour la production éolienne qui poursuit son essor avec plus de 4.000 MW installés cette année. Son rythme de croissance atteint les 1.000 MW de nouvelle puissance installée chaque année.La mise en service de centrales à cycles combinés gaz et du réacteur nucléaire EPR de Flamanville compenseront l'arrêt prévu d'une partie des centrales au charbon. Comme l'exige les normes environnementales qui imposent l'arrêt entre 2013 et 2015 des centrales thermiques les plus anciennes. Noémie Marchadier et Alexia MayerLa production photovoltaïque émergente devrait atteindre 1.400 MW dès 2015.
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