On peut faire état de performances financières médiocres sans pour autant s'attirer les foudres du marché. À condition de nourrir l'espoir que le plus gros de la tempête est passé. Bic en est une parfaite illustration. Malgré un bénéfice opérationnel en recul de 8,1 % à 62,0 millions d'euros au troisième trimestre, le groupe a vu son cours de Bourse s'envoler de 7,97 % à 37,25 euros hier. Permettant au passage à l'action de faire partie des quelques rares valeurs du jour orientées à la hausse. La raison est double. Les investisseurs semblent, d'abord, avoir plutôt bien accueilli la confirmation des objectifs définis par la direction. Cette dernière table toujours sur des ventes qui " devraient, comme anticipé, légèrement croître à taux de change constants ".En outre, la marge d'exploitation " devrait être proche de celle des neuf premiers mois " qui a atteint 15,3 %. Ce qui tend à montrer que la situation ne devrait pas se dégrader d'ici à la fin de l'année.Ensuite, la crise ne semble pas altérer les velléités de croissance externe de Bic. La société serait " à la recherche d'acquisitions moyennes, de l'ordre de 10 à 50 millions d'euros, voire d'un montant un peu supérieur si des opportunités se présentaient ". Tout en précisant qu'il " n'y avait toutefois pas de négociation en cours ". Par ailleurs, " aucune cession " ne serait à l'ordre du jour.

latribune.fr

04 Nov 2008, 11:44

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