À mesure que les alertes sur résultats pleuvent, les répercussions de la crise financière sur l'économie réelle se confirment. Exacerbant, dans la foulée, la nervosité des investisseurs, qui ont massivement soldé leurs positions hier au gré des mauvaises nouvelles en provenance des entreprises cotées, a fait retomber l'indice CAC 40 sous les 3.300 points (à 3.298,18). Dans ce contexte, le secteur des biens de consommation semble susciter quelques inquiétudes. Comme en témoigne, la chute de 13,62 % de l'action Pernod-Ricard qui a décroché la palme de la plus forte baisse du jour, une semaine avant la publication de ses résultats trimestriels. Les industriels n'ont pas plus la cote. Après l'abaissement de ses objectifs de chiffre d'affaires, Schneider Electric a perdu 8,19 %. Entraînant dans son sillage Alstom qui a décroché de 12,84 %. Du côté des spécialistes du BTP, Saint-Gobain (- 8,96 %), qui a également réduit ses prévisions, s'est attiré les foudres du marché. Le titre Lafarge, qui a chuté de 10,05 %, en a d'ailleurs pâti. Seule valeur en hausse, EADS (+ 1,07 %) a profité du rebond du dollar.

latribune.fr

04 Nov 2008, 11:38

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