Directeur délégué au Louvre.C'est bien grâce à Dauphine, qui l'a conduit à l'ENA, qu'Hervé Barbaret est parti de Landerneau pour arriver à la direction du Louvre conduire les nouveaux grands projets. Entré en 1983 en Deug d'économie appliquée, il intègre, deux ans après, la première promo du magistère de sciences de gestion, puis en 1988 le DESS de gestion des télécommunications, de la télévision et de la télématique, année pendant laquelle il prépare le concours d'entrée à l'ENA. Outre la comptabilité privée, qui lui servira au contrôle d'entreprises publiques à la Cour des comptes, il y apprend, à la tête de l'association sportive de Dauphine, le travail en équipe, la primauté de la conviction sur l'instruction, et la gestion de projets, avec la recherche de mécènes. C'est lui qui crée, en 1986, le trophée de golf de l'université Paris-Dauphine. Le plus étonnant, c'est la variété d'une carrière qui l'a fait passer par la Cour des comptes, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère de la Défense où il a appris la gestion en mode projet, le poste d'expansion économique de New Delhi, et la création de la Cité de l'architecture et du patrimoine. Récemment, il fut le rapporteur général de la commission sur la télévision publique. Ses meilleurs souvenirs de Dauphine ? « Le sentiment d'avoir participé à une aventure élitiste, en rupture avec la massification culturelle en cours à cette époque, et avec des profs d'exception, comme le comptable Philippe Raimbourg, fils de Bourvil, ou le grand professeur de contrôle de gestion, Raymond Danziger », raconte-t-il. Mais aussi les shows estudiantins de « Bonnie and Clyde » et de « West Side Story », où il a tenu son rôle, devant 3.000 élèves, au très attendu gala annuel de Miss et Mister Dauphine. Comme toute l'université, plutôt en phase avec les réformes Devaquet de 1986, Hervé Barbaret n'a pas foulé le pavé parisien avec les étudiants en colère en décembre 1986. Il n'était pas un étudiant rebelle. Bien au contraire, il fut parfaitement dans l'esprit d'une université ouverte, où « on y apprenait ce que l'on voulait apprendre ». V. S. Sorti : 1989 Diplôme : DESS

latribune.fr

07 Avr 2009, 1:29

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