ménagementMaîtrisez l'éclairage pour dépenser moinsL'avez-vous remarqué ? Dans le sillage de Lyon, et de sa fête des lumières [ex-Illuminations du 8 décembre], toutes les capitales mondiales se sont mises à éclairer leurs monuments. Peintures sculpturales et immatérielles, la lumière découpe, souligne et embellit les monuments et les choses. L'éclairagisme est devenu à la fois un art et un métier. « On parle de ?concepteurs lumière? pour les créatifs. Et de  ?lighting designer? pour les techniciens », explique Baudoin Escandell, PDG du cabinet Réflexions, spécialisé dans la lumière.Désormais, l'éclairagisme applique aux locaux professionnels une méthode globale qui valorise les lieux, met en scène le merchandising, respecte les réglementations (ergonomie des postes de travail), et? maîtrise l'impact financier (achat, installation, maintenance, consommation) et environnemental de l'éclairage. « En termes d'exploitation, un système actuel consomme deux fois moins qu'une installation vieillissante. Pour un supermarché de 2.500 m2, l'économie globale est de 10.000 euros par an », calcule Baudoin Escandell.Ce raisonnement s'applique aussi aux bureaux. En ligne de mire, les lampes halogènes qui n'offrent que 20 lumens/W, contre 100 lumens/W pour les nouvelles générations de tubes fluorescents. Autre tendance, l'éclairage direct indirect avec des luminaires à deux tubes fluorescents. Le premier est tourné vers le bas pour un éclairage direct du plan de travail, tandis que le second est dirigé vers le haut en éclairage indirect. « L'alliance de ces deux procédés offre un éclairage équilibré et de bonne qualit頻, précise Baudoin Escandell. Cependant, afin de réduire les consommations électriques, il convient de placer le luminaire à une hauteur de 2 mètres au lieu de l'encastrer dans des dalles de faux plafond. En effet, il suffira de 35 W pour obtenir 500 lux (la quantité réglementaire) sur le plan de travail positionné à une hauteur de 80 centimètres, contre 54 W à 3 mètres.« Nous ajoutons aux luminaires individuels des détecteurs qui coupent l'électricité si la personne s'absente ou si l'éclairage naturel est suffisant, souligne Bernard Balia, du comité directeur de l'Arseg (Association des directeurs et des responsables des services généraux). Ainsi les économies vont jusqu'à 81 % par rapport aux plafonniers traditionnels. » Erick Haehnsen et Armelle Callandraud Afin de réduire la consommation, il convient de placer le luminaire à une hauteur de 2 mètres.

latribune.fr

13 Mai 2009, 1:41

Partager :