Swiss Life France veut se renforcer en prévoyance

AssuranceAlors que le groupe Swiss Life est engagé en Suisse dans un programme de réduction des coûts avec 520 suppressions de postes à la clé, « Swiss Life en France reste sur la base d'une croissance dynamique et veut continuer à améliorer sa compétitivité et la qualité de services », a indiqué hier Charles Relecom, président de Swiss Life en France, ajoutant que les « coûts sont restés stables » dans l'Hexagone sur les six premiers mois. L'assureur affiche la volonté de se développer fortement dans le domaine de la prévoyance où il estime avoir une part de marché trop faible au regard de celle qu'il détient en assurance complémentaire santé. Son objectif est de doubler la production d'affaires nouvelles d'ici à 2011. « Nous allons travailler avec nos frais de gestion existants, sans procéder à des renforcements d'effectifs importants », précise Charles Relecom. Il mise sur la modification des processus de gestion et de commercialisation pour améliorer la productivité. Les partenariats, notamment en assurance emprunteur ou garantie obsèques, avec des établissements financiers, des distributeurs spécialisés comme les courtiers grossistes ou d'autres distributeurs comme les 3 Suisses vont être développés.La branche santé et prévoyance en croissance de 4,8 % à 624 millions d'euros tire d'ailleurs l'activité de Swiss Life en France au 1er semestre. La branche vie au contraire recule de 2,4 % à 851 millions, plombée par la baisse de la collecte sur les contrats épargne et en particulier par la diminution des primes uniques de gros montant ? supérieures à 250.000 euros. De plus, l'assureur affirme avoir une « stratégie d'acquisition de clientèle mesurée par rapport à un marché qui s'est livré au premier semestre à une surenchère sur les taux garantis ». chiffre d'affaires stableAu total, le chiffre d'affaires de la France reste quasi stable (? 1 %) à 1,6 milliard d'euros alors que celui du groupe Swiss Life (hors éléments exceptionnels) a diminué de 4,6 % à 10,4 milliards de francs au 1er semestre. La filiale française reste un gros contributeur au bénéfice semestriel puisqu'elle contribue pour moitié au résultat net à hauteur de 70 millions de francs suisses (47 millions d'euros), un chiffre tout de même en baisse de 25 % par rapport à la même période l'an passé. Le groupe zurichois pour sa part enregistre un résultat net de 139 millions de francs suisses (91,5 millions d'euros) en recul de 8,6 % sur un an, mais en retrait de 91 % si l'on tient compte des bénéfices exceptionnels issus l'an dernier des ventes de la Banque du Gothard et des activités belges et néerlandaises. S. So.
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