C'est officiel, Royal Bank of Scotland est désormais une banque publique. Sans surprise, l'État britannique est hier devenu actionnaire à 57,9 %, de la banque britannique, après la conclusion de son augmentation de capital de 19,7 milliards de livres (23,5 milliards d'euros). Compte tenu de l'évolution du cours de Bourse depuis l'annonce de l'augmentation de capital, l'État essuie déjà une perte potentielle de 2,4 milliards de livres.La question est désormais de savoir comment Downing Street va gérer cette banque. Gordon Brown a promis de ne pas intervenir dans les affaires quotidiennes. Officiellement, la participation sera gérée « à distance » par « UK Financial Investments Limited » (Ukfi), une filiale du Trésor britannique. point de frictionMais les pressions seront inévitables. Le gouvernement va avoir trois sièges au conseil d'administration. Le principal point de friction concerne la reprise des prêts par les banques. Ukfi a comme objectif de « maintenir sur les trois prochaines années la disponibilité de crédit [?] aux propriétaires et aux petites entreprises aux niveaux de 2007 ». Mais la direction des banques traîne les pieds, estimant que la récession les expose à trop de non remboursements. Éric Albert, à Londres

latribune.fr

12 Déc 2008, 1:33

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